REGROUPEMENT FAMILIAL POUR LES MEMBRES DE LA FAMILLE DE CITOYENS DE L'UE RÉSIDANT EN SUISSE

REGROUPEMENT FAMILIAL POUR LES MEMBRES DE LA FAMILLE DE CITOYENS DE L'UE RÉSIDANT EN SUISSE AVEC UN PERMIS AB OU UN PERMIS C
Le droit suisse de l'immigration établit une distinction entre le droit au regroupement familial des citoyens de l'UE/AELE et celui des ressortissants suisses ou de pays tiers. Les ressortissants de l'UE/AELE bénéficient de l'Accord sur la libre circulation des personnes (ALCP), qui offre un cadre juridique plus favorable au regroupement familial. Toutefois, la procédure comporte toujours des conditions importantes relatives à la situation familiale, au logement, au soutien financier et aux attentes en matière d'intégration, qui varient selon le permis détenu et les pratiques cantonales.
Si vous êtes citoyen de l'UE ou de l'AELE et résidez en Suisse avec un permis B (séjour) ou C (établissement), il est important de comprendre vos droits et obligations lorsque vous demandez à faire venir des membres de votre famille. Ce guide décrit les principales règles et procédures applicables aux citoyens de l'UE titulaires d'un permis B ou C en Suisse qui souhaitent être rejoints par des membres de leur famille, notamment leur conjoint, leur partenaire enregistré, leur partenaire non marié, leur fiancé, leurs enfants et leurs proches adultes à charge.
Que vous soyez un citoyen de l'UE en Suisse souhaitant parrainer un conjoint, un partenaire, un enfant ou un autre membre de votre famille, ou que vous demandiez à rejoindre un proche de l'UE en Suisse, nos avocats spécialisés en immigration sont là pour vous aider. Nous vous offrons des conseils juridiques personnalisés, évaluons votre admissibilité et vous accompagnons dans la préparation et le dépôt d'une demande bien documentée afin de garantir la meilleure issue possible pour votre famille.
Regroupement familial pour les membres de la famille de citoyens de l'UE résidant en Suisse avec un permis B ou C
Conjoints et partenaires enregistrés de citoyens de l'UE
Les conjoints et partenaires enregistrés de citoyens de l'UE résidant en Suisse bénéficient d'un droit reconnu au regroupement familial en vertu de l'ALCP. L'annexe I, article 3(1), de l'accord accorde aux ressortissants de l'UE le droit d'être accompagnés ou rejoints par leur conjoint ou partenaire enregistré, pour autant que le regroupant réside légalement en Suisse en vertu d'un permis B ou C délivré en vertu de l'accord.
Ce droit légal n'est pas discrétionnaire et est interprété au sens large en faveur du maintien de l'unité familiale. Cependant, la relation doit être authentique, continue et légalement reconnue par les lois du pays où le partenariat a été conclu. Le couple doit également démontrer une intention sincère de cohabiter en Suisse. En pratique, les autorités suisses exigeront des justificatifs tels que des certificats de mariage ou de partenariat, ainsi qu'une preuve de conditions d'hébergement conformes aux normes cantonales en matière de logement.
L'autonomie financière demeure une condition importante, bien que moins stricte que pour les parrains ressortissants de pays tiers. Le citoyen de l'UE doit démontrer qu'il peut subvenir aux besoins de son conjoint ou partenaire sans recourir à l'aide sociale. Cela implique généralement de fournir des fiches de paie, des contrats de travail, des avis d'imposition ou des justificatifs de patrimoine stable ou d'épargne. Bien qu'il n'existe pas de seuil de revenu fixe, les autorités cantonales évalueront la situation financière en fonction du coût de la vie local, du nombre de personnes dans le foyer et des dépenses prévues.
L'intégration linguistique n'est généralement pas une condition préalable à l'admission au titre de l'ALMP. Toutefois, si le conjoint étranger demande ultérieurement un permis C, certains cantons peuvent imposer des conditions d'intégration, notamment une maîtrise orale de base (niveau A1) de la langue nationale concernée – allemand, français ou italien – conformément au référentiel FIDE ou à des diplômes équivalents reconnus par le Secrétariat d'État aux migrations (SEM).
Une fois la demande approuvée, le conjoint ou le partenaire se voit délivrer un permis B, dont la durée et la nature sont identiques à celles du permis de séjour de citoyen de l'UE. Ce permis confère généralement le droit de résider et de travailler en Suisse et est renouvelable chaque année. Après cinq ans de résidence continue en Suisse, le conjoint peut demander un permis C, à condition de remplir les conditions d'intégration et de langue applicables et de ne pas avoir bénéficié d'aides sociales au cours des trois années précédentes.
Les demandes de regroupement familial doivent être déposées soit auprès de la représentation suisse à l'étranger si le membre de la famille se trouve hors de Suisse, soit auprès de l'autorité cantonale des migrations s'il est déjà en situation régulière. Les délais de traitement varient d'un canton à l'autre, mais sont généralement compris entre deux et quatre mois, selon le volume des demandes et l'exhaustivité des documents. Des demandes incomplètes ou incohérentes peuvent entraîner des retards importants.
Chez Richmond Chambers Suisse, nous sommes spécialisés dans l'accompagnement des conjoints et partenaires enregistrés de citoyens de l'UE souhaitant se réunir en Suisse dans le cadre de l'ALCP. Nous offrons des conseils clairs et experts sur toutes les exigences légales, notamment l'autonomie financière, les normes d'hébergement et la preuve documentaire d'une relation durable et valide.
Notre équipe peut vous aider à préparer un dossier solide et bien documenté, en veillant à ce que tous les documents justificatifs – tels que les certificats de partenariat ou de mariage, les documents de logement et les relevés financiers – soient complets, exacts et convaincants. En cas de problème – doute sur l'authenticité de la relation, documents incomplets ou retards de traitement cantonal – nous proposons des solutions juridiques pratiques et pouvons vous représenter auprès des autorités ou en cas de refus.
Grâce à une connaissance approfondie du droit de la mobilité Suisse-UE et à une expérience pratique dans plusieurs cantons, nous sommes bien placés pour vous accompagner à chaque étape de votre parcours de regroupement familial.
Partenaires non mariés de citoyens de l'UE
Contrairement aux époux et partenaires enregistrés, les partenaires non mariés ou de fait ne bénéficient pas d'un droit automatique de rejoindre les citoyens de l'UE au titre de l'ALCP. Néanmoins, les autorités suisses peuvent accorder un permis de séjour à un partenaire non marié sur la base d'une relation durable lorsqu'un niveau élevé d'interdépendance personnelle ou financière peut être démontré. Cette possibilité découle d'une interprétation large de l'annexe I, article 3(2) de l'ALCP, lu conjointement avec les articles 30 de la LEIP et 31 de l'OASA, qui autorisent une admission exceptionnelle pour des raisons humanitaires ou d'autres motifs personnels impérieux.
Pour être admissible à cette procédure discrétionnaire, la relation doit être stable et bien établie. Bien qu'il n'y ait pas de durée minimale légale, les relations de deux ans ou plus, caractérisées par une cohabitation ou des visites régulières, sont plus susceptibles d'être admissibles. Les preuves de vie commune doivent être complètes et convaincantes. Elles comprennent généralement les contrats de colocation, les factures de services publics partagées, les comptes bancaires communs, les photos du couple ensemble, l'historique des voyages et la correspondance au fil du temps.
Lorsque la demande est fondée sur la dépendance, des rapports médicaux ou psychologiques détaillés doivent être soumis afin de démontrer la nature et l'étendue de cette dépendance. Il peut s'agir d'une maladie chronique, de vulnérabilités en matière de santé mentale ou de handicaps physiques rendant l'un des partenaires dépendant de l'autre pour les soins quotidiens ou le soutien émotionnel. Les autorités suisses chargées de l'immigration évaluent ces cas avec rigueur, et la charge de la preuve incombe fortement au demandeur.
Les Directives du SEM, qui guident les décisions cantonales, recommandent que de tels permis discrétionnaires ne soient délivrés que si le refus de la demande entraînerait des difficultés importantes ou porterait atteinte au droit du couple à la vie familiale, conformément à l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme (CEDH). Même accordé, le permis de séjour qui en résulte est souvent limité dans le temps et renouvelable en fonction de la cohabitation et de l'intégration continues.
Compte tenu de la complexité juridique et des exigences de preuve de ces demandes, un conseil juridique est fortement recommandé. Les demandes retenues impliquent généralement une soumission détaillée répondant à chacun des critères discrétionnaires du SEM, accompagnée des justificatifs et de l'argumentation juridique appropriés.
Chez Richmond Chambers Suisse, nous aidons les partenaires non mariés de citoyens de l'UE à préparer des demandes de séjour solides et convaincantes, fondées sur une relation durable. Bien que l'ALCP ne prévoie pas de droit automatique au regroupement familial, nous pouvons vous conseiller sur le cadre juridique permettant l'admission discrétionnaire en vertu de l'annexe I, article 3(2) de l'ALCP, en conjonction avec les articles 30 de la LENI et 31 de la OASA.
Notre équipe peut vous aider à rassembler des preuves complètes d'une relation stable, de type matrimonial, telles que des contrats de colocation, une interdépendance financière, un historique de cohabitation, des relevés de voyages et des contacts réguliers. Si la demande implique une dépendance médicale ou affective, nous pouvons vous aider à obtenir des évaluations détaillées étayant le fondement humanitaire de la demande.
Nous préparons des observations juridiques soigneusement structurées qui tiennent compte des Directives SEM, des pratiques cantonales et des considérations pertinentes en matière de droits de l'homme au sens de l'article 8 de la CEDH. Si des questions se posent quant à la crédibilité de la relation ou à la suffisance des preuves, nous pouvons vous proposer des solutions pratiques et vous représenter dans vos échanges avec les autorités ou lors des procédures de recours.
Forts de notre expérience dans le traitement de demandes complexes et discrétionnaires dans plusieurs cantons, nous sommes bien placés pour vous guider tout au long de ce processus délicat et maximiser vos chances de succès.
Fiancés de citoyens de l'UE
Les citoyens de l'UE résidant en Suisse peuvent inviter leur(s) fiancé(e) à entrer dans le pays pour se marier. Cette demande est facilitée par un visa de mariage, généralement valable jusqu'à 90 jours. Durant cette période, le couple doit accomplir les formalités légales du mariage et enregistrer l'union auprès du bureau d'état civil compétent.
La procédure de demande débute par la soumission d'une déclaration d'intention de mariage, accompagnée de pièces justificatives telles que des actes de naissance, des actes d'état civil et des papiers d'identité. L'état civil effectuera une vérification préalable au mariage et délivrera un certificat confirmant que le mariage peut avoir lieu. Ce certificat est une condition préalable à l'obtention du visa de mariage.
Les demandeurs doivent démontrer une intention sincère de se marier pendant la durée de validité du visa. Ces preuves peuvent inclure des documents de voyage antérieurs, l'historique des communications, des photos et les confirmations de réservation pour la cérémonie de mariage. Le citoyen de l'UE parrain doit également démontrer qu'il peut fournir un logement convenable et un soutien financier à son/sa fiancé(e) pendant le séjour.
Une fois le mariage célébré en Suisse, le conjoint étranger peut demander un permis de séjour au titre de l'ALCP. Cette demande est déposée auprès de l'office cantonal des migrations, accompagnée de l'acte de mariage, d'une copie du permis de séjour du partenaire et d'une preuve de concubinage et de ressources financières. Une fois le mariage approuvé, le conjoint étranger recevra un permis B avec droit de séjour et de travail.
Si le couple ne se marie pas avant la date limite de validité du visa ou si le demandeur dépasse la durée de séjour autorisée, il risque des mesures d'expulsion et des interdictions d'entrée en vertu du droit suisse de l'immigration. Il est essentiel de planifier soigneusement le calendrier et les formalités et de solliciter l'aide d'un professionnel pour garantir leur respect.
Chez Richmond Chambers Suisse, nous offrons un soutien juridique spécialisé aux citoyens de l'UE résidant en Suisse qui souhaitent faire venir leur(s) fiancé(e) pour se marier et s'installer ensemble. Nous accompagnons les couples tout au long du processus : de la préparation de la déclaration d'intention de mariage à l'obtention du visa de mariage et à la transition vers un permis de séjour au titre de l'ALMP après le mariage.
Notre équipe vous assiste dans la collecte et le dépôt de tous les documents requis, notamment les actes de naissance, les actes d'état civil, les informations relatives au logement et les justificatifs financiers. Nous veillons à ce que la demande démontre clairement une intention sincère de se marier et réponde aux exigences formelles fixées par l'état civil suisse et les autorités cantonales.
Une fois le mariage célébré, nous pouvons vous aider à préparer un dossier de demande de permis de séjour solide et bien documenté, incluant les preuves de mariage, de cohabitation et d'autonomie financière. En cas de retard, de changement imprévu ou de risque de dépassement de la durée de séjour autorisée, nous pouvons vous proposer des solutions juridiques pratiques pour minimiser les risques d'expulsion ou d'interdiction de retour.
Grâce à une compréhension détaillée des procédures d'immigration Suisse-UE et des variations cantonales, nous sommes bien placés pour accompagner les fiancé(e)s de citoyens de l'UE à chaque étape de ce processus sensible au temps et souvent complexe.
Enfants mineurs de citoyens de l'UE
Conformément à l'annexe I, article 3(2) de l'ALCP, les citoyens de l'UE résidant légalement en Suisse peuvent être rejoints par leurs enfants mineurs. Cela comprend les enfants biologiques, adoptés et les beaux-enfants de moins de 21 ans. Les enfants âgés de 21 ans ou plus peuvent également être admissibles s'ils sont manifestement financièrement dépendants du citoyen de l'UE qui les parraine.
Le droit au regroupement familial avec enfants est fondé à la fois sur le droit des traités et sur les droits humains fondamentaux, notamment l'article 8 de la CEDH et la Convention relative aux droits de l'enfant, dont la Suisse est partie. L'enfant doit avoir l'intention de résider en Suisse avec le parent européen qui le parraine. Si l'enfant a un autre parent légal, le consentement au déménagement peut être requis.
Pour obtenir l'approbation, le parrain doit justifier d'un logement convenable et de moyens financiers suffisants pour subvenir aux besoins de l'enfant. Des documents tels que des contrats de location, des bulletins de salaire, des relevés bancaires et des relevés de pension alimentaire peuvent être demandés. De plus, le parrain doit fournir des documents confirmant le lien parental, comme un acte de naissance, ainsi qu'une preuve de contact et de soins continus, notamment si l'enfant a vécu à l'étranger pendant une période prolongée.
À son arrivée en Suisse, l'enfant doit être inscrit dans les écoles locales. Les cantons suisses sont légalement tenus de garantir l'accès à l'enseignement obligatoire, y compris un soutien spécifique à l'intégration pour les enfants ne maîtrisant pas la langue nationale. La plupart des cantons proposent des cours d'accueil, des programmes d'immersion linguistique et des agents de liaison scolaire pour faciliter l'intégration et suivre les progrès de l'enfant.
Les demandes de regroupement familial doivent être déposées dans les cinq ans suivant l'arrivée du citoyen de l'UE en Suisse ou dans les douze mois suivant son douzième anniversaire. Les demandes présentées hors de ces délais ne peuvent être prises en considération que si elles sont justifiées par des circonstances impérieuses ou si un refus porterait atteinte de manière disproportionnée à la vie familiale.
Chez Richmond Chambers Suisse, nous assistons les citoyens de l'UE résidant en Suisse dans leurs demandes de regroupement familial pour leurs enfants mineurs, conformément à l'annexe I, article 3(2) de l'ALCP. Que vous souhaitiez réunir vos enfants biologiques, adoptés ou par alliance, nous vous fournissons des conseils clairs et experts sur les exigences légales et les normes de preuve applicables.
Notre équipe peut vous aider à préparer un dossier complet, comprenant la preuve du lien parental, le consentement de l'autre parent si nécessaire, ainsi que la preuve d'un logement convenable et de ressources financières. Si les enfants ont vécu à l'étranger ou arrivent après une longue séparation, nous pouvons vous aider à établir des registres de contacts et de soutien continus afin de démontrer la continuité des soins.
Nous vous conseillons également sur les obligations post-arrivée, notamment l'inscription scolaire et les conditions d'intégration. Si nécessaire, nous pouvons vous accompagner dans vos démarches auprès des autorités cantonales de l'éducation pour accéder à des cours d'accueil et à un soutien linguistique, favorisant ainsi l'intégration harmonieuse de votre enfant dans la société suisse.
Si votre demande est déposée en dehors des délais habituels ou si des complications surviennent - comme des documents manquants ou des questions concernant la garde légale - nous vous proposons des solutions juridiques pratiques et pouvons vous représenter dans vos relations avec les autorités cantonales ou dans les procédures de recours.
Grâce à une connaissance approfondie du droit suisse du regroupement familial, des droits de mobilité UE-Suisse et des procédures cantonales, nous sommes bien placés pour vous aider à garantir le séjour légal et l'éducation de votre enfant en Suisse.
Parents adultes à charge de citoyens de l'UE
Les citoyens de l'UE résidant en Suisse peuvent également demander à être rejoints par certains membres de leur famille adultes à charge, notamment leurs parents âgés ou leurs enfants majeurs, conformément à l'annexe I, article 3(2)(b) de l'ALCP. Toutefois, cette procédure est soumise à un seuil de preuve nettement plus élevé et est évaluée au cas par cas.
Le demandeur doit être manifestement dépendant financièrement, physiquement ou émotionnellement du citoyen de l'UE qui le parraine. Cette dépendance doit exister avant la demande et ne doit pas avoir été créée artificiellement dans le but d'obtenir un statut d'immigration. En pratique, ces demandes sont généralement fondées sur un âge avancé, une maladie chronique, un handicap ou des problèmes de santé mentale graves.
Les autorités suisses exigeront de nombreux justificatifs pour justifier la dépendance. Il s'agira notamment de certificats médicaux, d'évaluations d'invalidité, de lettres des services sociaux du pays d'origine et de déclarations d'autres proches attestant de leur incapacité à fournir des soins. De plus, le citoyen de l'UE parrainant l'enfant devra démontrer qu'il a joué un rôle important dans la prise en charge de l'enfant, que ce soit par un soutien financier, des visites de soins ou une coordination à distance des soins.
Même s'il est accordé, le permis obtenu est souvent limité dans sa portée et sa durée, et peut être assorti de conditions telles que des restrictions géographiques, une assurance maladie obligatoire et des examens médicaux réguliers. Dans certains cas, le permis accordé peut être de nature humanitaire plutôt qu'un statut de regroupement familial classique.
En raison du caractère exceptionnel et hautement discrétionnaire de ces demandes, les taux de réussite sont relativement faibles, sauf si la demande est étayée par un dossier très détaillé et convaincant. Une représentation juridique est essentielle pour garantir que tous les éléments de preuve pertinents sont réunis et que la demande est formulée conformément à l'ALCP et aux obligations de la Suisse en matière de droits de l'homme au titre de la CEDH.
Chez Richmond Chambers Suisse, nous offrons des conseils juridiques spécialisés et une représentation aux citoyens de l'UE souhaitant faire venir des membres de leur famille adultes à charge, tels que des parents âgés, en Suisse, conformément à l'annexe I, article 3(2)(b) de l'ALCP. Nous comprenons la complexité et les exigences de preuve élevées de ces demandes et sommes là pour vous accompagner à chaque étape.
Notre équipe peut vous aider à préparer une demande complète et bien documentée, démontrant clairement la dépendance financière, physique ou affective du proche. Nous travaillons en étroite collaboration avec les professionnels de santé, les prestataires de soins et les services sociaux pour obtenir les justificatifs nécessaires, tels que des bilans de santé, des plans de soins et des déclarations d'autres membres de la famille.
Nous vous conseillons également sur la manière de démontrer que le citoyen de l'UE parrain a joué un rôle actif dans l'accompagnement, notamment en matière de transferts financiers, d'historique de voyages et de coordination de l'aide à distance. Si nécessaire, nous préparons des dossiers juridiques structurés qui répondent à la fois aux exigences de l'ALMP et aux protections des droits de l'homme prévues à l'article 8 de la CEDH.
Si votre demande est approuvée avec un statut limité ou humanitaire, nous pouvons vous aider à comprendre les conditions du permis et vous conseiller sur son renouvellement ou sa mise à niveau. En cas de refus, nous vous offrons des conseils stratégiques et une représentation lors des recours devant les autorités cantonales ou fédérales.
Compte tenu du caractère hautement discrétionnaire de ces demandes, un soutien juridique expert peut faire toute la différence. Forts d'une connaissance approfondie de l'ALMP, des directives du SEM et des pratiques administratives suisses, nous sommes bien placés pour vous aider à présenter le dossier le plus solide possible en vue du regroupement familial.
Comment Richmond Chambers Suisse peut vous aider
Chez Richmond Chambers Suisse, nous sommes spécialisés dans l'accompagnement des citoyens de l'UE et de l'AELE résidant en Suisse dans toutes les étapes du processus de regroupement familial. Que vous souhaitiez faire venir votre conjoint, votre partenaire, votre enfant ou un parent adulte à charge, ou que vous soyez un membre de votre famille souhaitant rejoindre un proche en Suisse, nous vous offrons un accompagnement clair et expert, fondé sur l'Accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) et le droit suisse applicable.
Notre équipe peut fournir :
Conseils juridiques personnalisés en fonction de votre statut d’immigration, de votre type de permis (B ou C) et de votre situation familiale ;
Accompagnement étape par étape pour la préparation et la soumission d'une demande complète et convaincante, y compris l'assistance pour tous les documents nécessaires - des certificats de mariage et de naissance à la preuve d'hébergement, de moyens financiers et de cohabitation ;
Solutions stratégiques pour les demandes complexes ou discrétionnaires impliquant des partenaires non mariés, des fiancés, une séparation à long terme ou une dépendance en raison de la santé, de l'âge ou d'autres facteurs humanitaires ;
Assistance post-approbation , y compris des conseils sur les exigences d’intégration, les renouvellements de permis et la transition vers la résidence permanente (permis C) ;
Représentation dans les recours et communication avec les autorités cantonales , lorsque les demandes sont retardées, contestées ou refusées.
Nous comprenons les distinctions juridiques entre les droits automatiques et les admissions discrétionnaires, et nous avons une vaste expérience de la navigation dans les variations cantonales dans la manière dont les demandes de réunification sont évaluées et traitées.
Avec un historique de réussite avéré, une connaissance approfondie du droit de la mobilité Suisse-UE et une approche pratique et axée sur le client, Richmond Chambers Switzerland est bien placé pour vous aider à réunir votre famille et à établir votre vie en Suisse.
Pour des conseils juridiques personnalisés et une représentation experte dans votre demande de regroupement familial suisse, appelez nos avocats spécialisés en immigration suisse au +41 21 588 07 70 ou remplissez le formulaire de demande ci-dessous.
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