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REGROUPEMENT FAMILIAL POUR LES MEMBRES DE LA FAMILLE DE CITOYENS SUISSES

RÉUNION FAMILIALE POUR LES MEMBRES DE FAMILLES DE CITOYENS SUISSES


Le droit suisse de l'immigration prévoit des procédures et des droits de regroupement familial différents selon le statut du garant : citoyen suisse, citoyen de l'UE/AELE ou ressortissant d'un pays tiers . Chaque catégorie est régie par des cadres juridiques spécifiques et présente des critères d'éligibilité, des conditions de permis et des procédures qui lui sont propres.


Cette page est consacrée au regroupement familial pour les membres de la famille de citoyens suisses . Si vous êtes ressortissant d'un pays de l'UE/AELE et souhaitez rejoindre votre famille en Suisse, veuillez consulter notre page « Regroupement familial pour les citoyens de l'UE/AELE » . Si vous êtes ressortissant d'un pays tiers , veuillez consulter notre guide « Regroupement familial pour les ressortissants de pays tiers » pour obtenir des informations détaillées sur les conditions d'éligibilité, les permis et les procédures de demande.

Que vous soyez citoyen suisse, ressortissant d'un pays de l'UE/AELE ou ressortissant d'un pays hors UE souhaitant rejoindre votre famille en Suisse, nos avocats spécialisés en droit de l'immigration vous accompagnent à chaque étape de la procédure. Contactez-nous pour obtenir des conseils personnalisés sur les options de regroupement familial qui s'offrent à vous.

Regroupement familial pour les membres de la famille de citoyens suisses


Réunification familiale pour les conjoints et les partenaires enregistrés


Le regroupement familial pour les conjoints et partenaires enregistrés de citoyens suisses – parfois désigné familièrement sous le nom de visa de conjoint suisse – est régi par l’article 42 de la Loi fédérale sur les étrangers et l’intégration (LEI). Cette disposition reconnaît l’importance du maintien de l’unité familiale pour les ressortissants suisses et offre une voie simplifiée permettant à leurs conjoints ou partenaires enregistrés de résider légalement en Suisse.


Les candidats bénéficient de procédures administratives simplifiées et sont souvent exemptés des conditions d'intégration plus exigeantes qui s'appliquent aux parrains ressortissants de pays tiers.


Toutefois, la relation doit être juridiquement valable, authentique et durable. Le couple doit avoir l’intention de s’établir en Suisse et le garant suisse doit pouvoir fournir un logement convenable conforme aux normes cantonales.


De plus, le répondant doit démontrer sa capacité financière à subvenir aux besoins de son conjoint sans avoir recours à l'aide sociale. Il peut généralement le faire en fournissant des bulletins de salaire récents, des contrats de travail, des déclarations de revenus ou tout autre justificatif de revenus stables. Bien qu'il n'existe pas de seuil de revenu fixe, les autorités évaluent si les revenus du répondant sont suffisants pour couvrir les dépenses du ménage en fonction du coût de la vie local.


Les exigences linguistiques varient selon les cantons. Bien que les citoyens suisses ne soient généralement pas soumis à des accords d'intégration obligatoires, certains cantons peuvent exiger du conjoint arrivant qu'il démontre une maîtrise orale de base (niveau A1) de la langue locale – allemand, français ou italien – soit au moment de la demande, soit dans un délai déterminé après son arrivée. Les certificats de langue acceptés comprennent le test FIDE et d'autres diplômes reconnus.


Une fois la demande approuvée, le conjoint étranger se voit généralement octroyer un permis de séjour B renouvelable, lui donnant le droit de vivre et de travailler en Suisse. Ce permis est généralement valable un an et renouvelable annuellement. Après cinq années de résidence continue et une intégration réussie, le conjoint étranger peut solliciter un permis de séjour C (permis de séjour permanent), à condition de satisfaire aux exigences linguistiques et d'intégration et de n'avoir perçu aucune aide sociale durant cette période.


La procédure de demande débute par le dépôt de tous les documents requis auprès de la représentation suisse à l'étranger (si le conjoint réside hors de Suisse) ou auprès de l'office cantonal des migrations (si le conjoint réside déjà légalement en Suisse). Les délais de traitement varient selon le canton, mais sont généralement de deux à quatre mois. Un dossier complet et déposé dans les délais permet d'éviter des retards inutiles.


Chez Richmond Chambers Switzerland, nous sommes spécialisés dans l'accompagnement des conjoints et partenaires enregistrés de citoyens suisses souhaitant se réunir en Suisse. Que vous entamiez une procédure de demande de visa de conjoint suisse ou que vous répondiez aux questions des autorités cantonales, nous vous offrons un accompagnement clair et expert sur toutes les exigences légales prévues par l'article 42 de la FNIA : ressources financières, logement convenable et exigences linguistiques, qui peuvent varier d'un canton à l'autre.


Notre équipe peut vous aider à constituer un dossier solide et complet, en veillant à ce que toutes les pièces justificatives soient exactes, complètes et convaincantes. En cas de difficultés – par exemple, des doutes sur l'authenticité de votre lien de parenté, des preuves manquantes ou des différences de réglementation cantonale – nous vous proposons des solutions juridiques concrètes et pouvons vous représenter auprès des autorités ou en cas de recours.


Grâce à notre connaissance approfondie du droit suisse de l'immigration et à notre expérience pratique d'un large éventail de procédures cantonales, nous pouvons vous accompagner à chaque étape de votre parcours de visa de conjoint suisse et de regroupement familial.


Regroupement familial pour les partenaires non mariés de citoyens suisses


Le droit suisse de l'immigration ne reconnaît pas automatiquement les unions libres ou de fait aux fins du regroupement familial. Toutefois, dans des cas exceptionnels, des permis de séjour peuvent être délivrés aux partenaires non mariés de citoyens suisses en vertu de l'article 30 de la LNI et de l'article 31 de la LAE, notamment lorsque des motifs humanitaires ou une dépendance personnelle importante peuvent être démontrés.


Pour être prise en compte, la relation doit présenter un niveau de stabilité et de permanence comparable à celui du mariage. Cela implique généralement une vie commune de plusieurs années, avec des preuves tangibles d'une vie domestique partagée. Parmi les indicateurs, on peut citer un bail commun, le partage des factures d'énergie, des comptes bancaires joints et des obligations financières mutuelles régulières. L'existence d'enfants communs, même si l'un des partenaires en est le seul tuteur légal, constitue un atout considérable.


Les demandes doivent être accompagnées d'une documentation complète. Celle-ci peut comprendre :


  • Contrats de location ou de bail aux deux noms

  • Documents financiers conjoints (relevés bancaires, polices d'assurance)

  • Des affidavits ou des déclarations sous serment confirmant la relation

  • Preuves photographiques, historique de voyages et correspondance


En cas de demande de prise en charge, les demandeurs doivent fournir des évaluations médicales ou psychologiques détaillées démontrant la nature de cette dépendance. Les autorités suisses examineront si la séparation du couple entraînerait un préjudice personnel grave. Des facteurs tels que des traitements médicaux en cours, des problèmes de santé mentale et une forte intégration à la société suisse peuvent être pris en compte.


Les directives SEM et les pratiques cantonales indiquent qu'une attention particulière est portée aux partenaires de longue date qui ont manifestement établi leur vie en Suisse et pour lesquels un déménagement à l'étranger serait déraisonnable. Dans ces cas, des permis discrétionnaires sont délivrés au cas par cas et peuvent initialement être de courte durée, renouvelables en fonction de la poursuite de la vie commune et de l'intégration.


Compte tenu du caractère hautement discrétionnaire de cette voie d'immigration et de la complexité juridique des motifs humanitaires en droit suisse, il est fortement conseillé de se faire représenter par un avocat spécialisé. Un dossier soigneusement préparé, qui anticipe et répond aux exigences de SEM en matière de preuves, peut considérablement augmenter les chances d'une issue favorable.


Chez Richmond Chambers Switzerland, nous collaborons étroitement avec nos clients afin de constituer des preuves solides d'une relation stable, comparable à un mariage : finances partagées, logement commun et historique de vie commune. Nous mettons également en lumière les conséquences émotionnelles et pratiques d'une éventuelle séparation, un aspect particulièrement important dans les affaires à l'appréciation du juge.


Si votre demande est fondée sur une dépendance médicale ou psychologique, nous pouvons vous aider à obtenir des expertises justifiant le besoin humanitaire de rester ensemble en Suisse. Notre équipe juridique prépare des dossiers clairs et structurés, conformes aux exigences des directives SEM et aux pratiques cantonales.


Nous possédons une vaste expérience dans le traitement des demandes complexes et souvent discrétionnaires qui y sont soumises. Que vous déposiez une première demande ou que vous répondiez à une demande de renseignements complémentaires, nous pouvons vous aider à renforcer votre dossier. En cas de refus, nous vous conseillerons sur les démarches à suivre et vous représenterons en appel, afin de protéger vos droits et de préserver l'unité de votre famille.


Regroupement familial pour les fiancés de citoyens suisses


Les personnes souhaitant épouser un(e) citoyen(ne) suisse en Suisse peuvent solliciter un visa spécial de mariage. Ce visa, valable jusqu'à 90 jours, autorise le demandeur à entrer légalement en Suisse afin de finaliser les formalités de mariage avec son/sa partenaire suisse. La procédure débute par le dépôt d'une demande de mariage auprès de l'état civil compétent, qui évaluera la capacité juridique des futurs époux et délivrera une attestation confirmant que les formalités sont complètes.


Le demandeur doit démontrer son intention réelle de se marier pendant la période de validité du visa. Les preuves peuvent inclure des relevés de communication, des détails sur les visites précédentes, des itinéraires de voyage et une confirmation de l'état civil suisse de la date prévue du mariage. Le garant suisse doit également démontrer sa capacité à fournir un logement adéquat et un soutien financier pendant le séjour du demandeur.


Une fois le mariage célébré dans le délai de 90 jours, le conjoint étranger peut demander un titre de séjour en vertu de l'article 42 de la FNIA. Le demandeur doit faire enregistrer le mariage auprès de l'office cantonal des migrations et déposer une demande complète de permis B. Ce permis, une fois accordé, confère le droit de vivre et de travailler en Suisse.


Après le mariage, des conditions d'intégration s'appliquent. Selon le canton, il peut être nécessaire de justifier d'une maîtrise orale de la langue locale de niveau A1 et de s'engager à résider et à s'intégrer durablement dans la société suisse. Si ces conditions ne sont pas remplies, le titre de séjour peut être délivré sous conditions et lié à des actions d'intégration spécifiques, telles que des cours de langue ou des ateliers d'initiation à la citoyenneté.


Il est important de noter que si le mariage n'a pas lieu pendant la période de validité du visa ou si le demandeur dépasse la durée de séjour autorisée, il peut être expulsé et se voir interdire l'entrée sur le territoire. Il est fortement recommandé de se faire accompagner par un avocat lors de la demande et de la période de transition afin de garantir le respect des procédures et d'optimiser les chances de succès.


Chez Richmond Chambers Switzerland, nous offrons un accompagnement juridique complet aux personnes souhaitant épouser un(e) citoyen(ne) suisse et s'établir en Suisse. Nous guidons les couples tout au long du processus, de la préparation de la demande de visa de mariage à l'obtention du permis de séjour après la cérémonie, conformément à l'article 42 de la FNIA.


Notre équipe peut vous aider à rassembler et à présenter les preuves nécessaires pour démontrer votre intention de vous marier. Nous pouvons vous accompagner dans vos démarches auprès de l'état civil et des autorités cantonales et vous guider pas à pas dans toutes les formalités légales et administratives.


Après le mariage, nous pouvons faciliter l'obtention d'un permis de séjour B en préparant un dossier solide qui aborde des points essentiels tels que le logement, le soutien financier et les attentes en matière de langue et d'intégration. Nous pouvons également vous conseiller sur les conditions liées au permis et vous aider à respecter les programmes d'intégration locaux.


En cas de problème, comme un changement dans vos projets de mariage ou un dépassement de délai, nous vous proposons des solutions juridiques concrètes pour éviter les séjours prolongés ou les interdictions de retour. Grâce à notre connaissance approfondie du droit fédéral et des procédures cantonales, nous sommes parfaitement à même d'aider les fiancés de citoyens suisses à s'orienter dans ce parcours important et souvent urgent vers l'obtention d'un titre de séjour.


Regroupement familial pour les enfants mineurs de citoyens suisses


Les enfants mineurs de citoyens suisses peuvent bénéficier du regroupement familial en vertu de l'article 42 de la LIF, à condition d'être âgés de moins de 18 ans, célibataires et de résider en Suisse avec le parent référent. Cette disposition renforce le droit des citoyens suisses de vivre en famille et garantit aux enfants l'accès à une éducation et à des services de soutien favorisant leur intégration dans la société suisse.


Le parent référent doit justifier d'un logement convenable et de ressources financières suffisantes pour subvenir aux besoins de l'enfant. Les autorités examineront les revenus, les contrats de travail, les déclarations fiscales et les conditions de logement afin de s'assurer que les besoins de l'enfant peuvent être satisfaits sans avoir recours à l'aide sociale.


Les enfants doivent être inscrits dans une école locale appropriée peu après leur arrivée. La loi suisse sur l'éducation impose la scolarité primaire et secondaire à tous les résidents, et les enfants non suisses sont tenus de s'intégrer rapidement au système scolaire. Un soutien linguistique et scolaire est généralement proposé par le biais de cours d'accueil ou de programmes d'intégration spécifiques, qui varient selon les cantons. Ces programmes peuvent inclure des cours intensifs de langue, du tutorat et des ateliers d'intégration.


De nombreux cantons désignent également des agents de liaison scolaire ou des conseillers à l'intégration pour suivre l'adaptation de l'enfant et l'aider à résoudre les difficultés liées à la scolarité ou aux barrières linguistiques.


Lorsque des enfants intègrent le système scolaire sans connaître au préalable une langue nationale, les autorités scolaires peuvent évaluer leur niveau linguistique et élaborer un plan d'intégration individualisé. Ce processus peut prévoir une intégration progressive dans les classes ordinaires ou, si nécessaire, un enseignement transitoire en petits groupes. Les parents sont encouragés à collaborer avec les écoles et les services d'intégration afin de garantir le respect des objectifs pédagogiques et l'obtention du droit de séjour permanent.


Pour les enfants ayant vécu à l'étranger ou arrivant en Suisse après une longue séparation d'avec leur parent, des documents supplémentaires peuvent être exigés afin de prouver le maintien des liens familiaux, tels que des relevés de contacts, des justificatifs de soutien financier ou des évaluations psychologiques confirmant l'opportunité d'une réunification familiale. Un accompagnement juridique peut s'avérer indispensable lorsque le consentement de l'autre parent est impossible ou contesté.


Les demandes de regroupement familial doivent être présentées dans les cinq ans suivant l'acquisition de la nationalité suisse par le répondant ou dans les douze mois suivant le douzième anniversaire de l'enfant. Les demandes tardives ne peuvent être acceptées qu'en cas de retard justifié ou si le refus entraînerait un préjudice disproportionné au sens de l'article 8 de la CEDH.


Chez Richmond Chambers Switzerland, nous offrons des conseils juridiques spécialisés et une représentation aux citoyens suisses souhaitant faire venir leurs enfants mineurs vivre avec eux en vertu de l'article 42 de la FNIA. Nous accompagnons les familles à chaque étape du processus de regroupement familial, en veillant à ce que toutes les exigences légales, probatoires et procédurales soient clairement comprises et pleinement respectées.


Nos services comprennent l'évaluation de l'éligibilité et l'aide à la préparation des documents essentiels, tels que la preuve d'un logement convenable, de ressources financières et d'une relation parentale continue. Si l'enfant arrive après une période de séparation, ou si le consentement de l'autre parent est absent ou contesté, nous proposons des solutions juridiques concrètes. Celles-ci peuvent inclure des déclarations sous serment, des rapports psychologiques ou des recours juridiques au titre de l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme en cas de difficultés potentielles.


Grâce à notre connaissance approfondie du droit fédéral suisse et des différences cantonales dans la pratique, nous sommes parfaitement équipés pour vous accompagner dans vos retrouvailles avec votre enfant et la construction d'un avenir stable ensemble en Suisse.


Regroupement familial pour les membres adultes à charge de la famille de citoyens suisses


Les citoyens suisses peuvent demander le parrainage d'un membre de leur famille adulte à charge – comme un parent âgé ou un enfant majeur – mais uniquement en cas de difficultés personnelles exceptionnelles. La loi suisse vise uniquement les situations où le membre de la famille ne peut être pris en charge dans son pays d'origine et dépend véritablement du parrain pour son soutien.


Pour être admissible, le demandeur doit démontrer un degré élevé de dépendance physique, psychologique ou affective. Cela se produit généralement en cas d'âge avancé, de maladie chronique, de handicap ou de troubles de santé mentale. Le répondant doit prouver que le demandeur ne peut vivre de façon autonome et qu'aucune autre forme de prise en charge – par le biais de la famille, des institutions publiques ou des services sociaux – n'est raisonnablement disponible dans son pays d'origine.


Les autorités suisses appliquent ce critère avec rigueur. Les candidats doivent fournir des preuves détaillées, telles que :


  • Certificats médicaux détaillant l'état de santé du proche et ses besoins en soins quotidiens

  • Avis d'experts de professionnels de la santé concernant les besoins en soins

  • Documents des services sociaux confirmant le manque d'établissements de soins publics

  • Déclarations d'autres membres de la famille faisant état d'une incapacité ou d'un refus de prodiguer des soins


Outre la preuve de la dépendance, le garant doit démontrer qu'il joue un rôle d'aidant important et actuel, par exemple en effectuant des visites, en apportant un soutien financier ou en coordonnant les soins à distance. Les autorités tiendront également compte de l'impact émotionnel de la séparation et de la qualité de la relation entre le garant et le demandeur.


Si la demande est acceptée, le proche peut obtenir un permis de séjour assorti de conditions strictes, telles qu'une durée limitée, des restrictions géographiques ou un suivi médical continu. Dans de nombreux cas, un statut provisoire ou humanitaire peut être accordé plutôt qu'un permis de séjour définitif.


Compte tenu du caractère exceptionnel et discrétionnaire de cette disposition, les chances de succès sont relativement faibles sans des éléments de fait et des preuves extrêmement convaincants. Le recours à un avocat est indispensable pour garantir que tous les arguments invoqués au titre de l'article 8 de la CEDH et des lignes directrices relatives à la gestion des droits de l'homme soient correctement formulés et étayés.


Chez Richmond Chambers Switzerland, nous offrons des conseils juridiques stratégiques et une représentation aux citoyens suisses souhaitant parrainer des membres de leur famille adultes à charge en vertu des dispositions exceptionnelles du droit suisse. Cette procédure, soumise à une forte appréciation du demandeur, exige des preuves solides de besoin humanitaire ; un accompagnement juridique spécialisé est donc essentiel.


Nous aidons nos clients à constituer des dossiers de demande détaillés démontrant clairement la dépendance physique, psychologique ou affective de leur proche, ainsi que l'absence de solutions de prise en charge adaptées dans son pays d'origine. Notre équipe collabore étroitement avec les médecins, les professionnels de santé et les membres de la famille afin de rassembler les rapports médicaux, les témoignages d'experts et les déclarations qui appuient le dossier.


Nous rédigeons également des dossiers juridiques structurés avec soin, conformes aux directives du SEM et mettant en lumière les enjeux fondamentaux relatifs aux droits humains, notamment au regard de l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme. Si un permis provisoire ou humanitaire est accordé, nous continuons d'accompagner les demandeurs dans le respect des conditions liées à ce statut et les conseillons sur les renouvellements ou les transitions vers un titre de séjour plus durable.


Compte tenu de la complexité et de la rareté des issues favorables dans ces affaires, notre expertise juridique peut faire une différence significative pour aider les familles à rester unies en Suisse.


Comment Richmond Chambers Suisse peut vous aider


Chez Richmond Chambers Switzerland, nous nous engageons à aider les familles de citoyens suisses à s'orienter avec clarté, attention et sérénité dans les méandres du droit de l'immigration suisse. Que vous soyez citoyen suisse souhaitant faire venir votre conjoint, partenaire, enfant ou parent à charge en Suisse, ou membre de votre famille demandant à rejoindre un proche, notre équipe juridique expérimentée est là pour vous accompagner à chaque étape de la procédure.


Nous pouvons vous proposer :


  • Des conseils clairs et d'experts sur les exigences légales qui s'appliquent aux conjoints, aux partenaires enregistrés et non mariés, aux fiancés, aux enfants mineurs et aux parents adultes à charge.

  • Des évaluations d'admissibilité approfondies, adaptées à la situation de votre famille et à votre canton de résidence.

  • Assistance étape par étape pour la préparation et la soumission de demandes complètes et convaincantes, incluant tous les documents justificatifs – qu’ils soient financiers, médicaux ou probatoires.

  • Un soutien spécialisé pour les cas complexes ou discrétionnaires , y compris ceux fondés sur des motifs humanitaires, une séparation de longue durée ou une dépendance médicale et psychologique.

  • Représentation en appel et recours juridiques en cas de refus ou de retard de votre demande, en nous appuyant sur notre connaissance approfondie des procédures cantonales, des directives SEM et des droits garantis par l'article 8 de la CEDH.

  • Un accompagnement continu après l'approbation du permis, y compris des conseils sur les renouvellements de permis, les exigences d'intégration et les voies d'accès à la résidence permanente (permis C).


Nous comprenons l'importance de l'unité familiale et les difficultés que peut engendrer le processus de réunification familiale face aux obstacles juridiques et procéduraux. Fort d'une solide expérience, d'une connaissance approfondie des pratiques fédérales et cantonales et d'un engagement à fournir des conseils clairs et empreints d'humanité, Richmond Chambers Switzerland est idéalement placé pour vous aider à obtenir un résultat positif.


Pour des conseils juridiques personnalisés et une représentation experte dans votre demande de regroupement familial en Suisse, appelez nos avocats en immigration suisse au +41 21 588 07 70 ou remplissez le formulaire de demande ci-dessous.

NOUS POUVONS ÉGALEMENT VOUS AIDER AVEC


Demandes de regroupement familial pour les membres de la famille des citoyens de l'UE

Que vous soyez un citoyen de l'UE en Suisse souhaitant parrainer un conjoint, un partenaire, un enfant ou un autre membre de votre famille, ou que vous souhaitiez rejoindre un proche de l'UE en Suisse, nos avocats spécialisés en immigration sont là pour vous aider. Nous vous offrons des conseils juridiques personnalisés, évaluons votre admissibilité et vous accompagnons dans la préparation et le dépôt de dossiers bien documentés afin de garantir la meilleure issue possible pour votre famille.

Demandes de regroupement familial pour les membres de la famille de ressortissants de pays tiers

Chez Richmond Chambers Suisse, nous offrons des conseils juridiques spécialisés et une représentation aux ressortissants de pays tiers qui s'engagent dans la procédure de regroupement familial en Suisse. Que vous demandiez le regroupement familial avec un partenaire, un enfant ou un proche à charge, nous pouvons évaluer votre admissibilité, vous aider à réunir les documents nécessaires et vous accompagner à chaque étape du processus.

Demandes de résidence suisse par imposition forfaitaire

Le régime de résidence suisse par investissement (imposition forfaitaire) offre aux ressortissants de pays non membres de l'UE/AELE la possibilité d'obtenir la résidence suisse en contribuant financièrement de manière passive et substantielle à l'économie suisse. Cette solution est idéale pour les personnes fortunées, telles que les retraités, les investisseurs et les entrepreneurs disposant de moyens financiers importants et souhaitant résider en Suisse sans exercer d'emploi local ni d'activité indépendante.

Demandes de permis de séjour suisse pour les créateurs d'entreprise et les entrepreneurs

Contrairement à d'autres juridictions, la Suisse ne propose pas de « visa d'entrepreneur » ni de « permis de création d'entreprise » comme catégorie d'immigration distincte. Alors que les ressortissants de l'UE/AELE peuvent bénéficier de l'Accord sur la libre circulation des personnes et s'installer en Suisse par des voies simplifiées, les ressortissants de pays tiers souhaitant s'installer en Suisse en tant qu'entrepreneurs ou créateurs d'entreprise doivent demander un permis de travail et de séjour contingenté . Cette voie offre un accès structuré à la résidence suisse aux créateurs de startups, aux chefs d'entreprise étrangers, aux particuliers fortunés et aux professionnels indépendants.

Demandes de permis de séjour pour retraités suisses

Le permis de retraite suisse (permis B) permet aux ressortissants de pays non membres de l'UE/AELE de résider en Suisse après leur retraite, leur offrant ainsi un cadre de vie de qualité dans l'un des pays les plus prisés d'Europe. Cette option est idéale pour les retraités financièrement indépendants qui souhaitent profiter de la stabilité, de la sécurité et du luxe qu'offre la Suisse.

Demandes de permis de travail suisses pour les travailleurs salariés

Le permis de travail suisse pour travailleurs employeurs permet aux ressortissants de pays hors UE/AELE de vivre et de travailler en Suisse en tant qu'employés d'un employeur suisse. Cette voie est idéale pour les personnes ayant obtenu une offre d'emploi d'une entreprise suisse et souhaitant mettre leurs compétences au service de l'économie suisse.


Le visa est conçu pour les travailleurs possédant des qualifications spécifiques recherchées en Suisse, en particulier pour des postes dans des secteurs qui nécessitent des professionnels hautement qualifiés, tels que la finance, l'éducation, la technologie, la santé et l'ingénierie.

Demandes de permis de travailleur détaché en Suisse (employé détaché)

Le visa de travailleur détaché suisse (également appelé permis de séjour pour employé détaché) permet aux ressortissants de pays tiers employés par une entreprise étrangère d'être temporairement détachés en Suisse. Ce visa est principalement utilisé pour :


  • Expansion commerciale : lorsqu'une entreprise détache un cadre supérieur ou un employé clé en Suisse chargé d'établir une succursale ou une filiale suisse d'une entreprise étrangère.

  • Travail contractuel : lorsqu'une entreprise détache un cadre supérieur ou un employé clé en Suisse pour un projet ou un service spécifique.

Demandes de permis de transfert intra-entreprise (ICT) suisse

Le permis suisse de transfert intra-entreprise (ICT) , également appelé visa suisse de transfert de cadres, permet aux multinationales de relocaliser des employés clés dans leurs succursales, filiales ou sociétés affiliées suisses. Ce permis est généralement accordé aux cadres, aux cadres supérieurs et aux spécialistes possédant une expertise essentielle à l'entité suisse.


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Pour organiser une première réunion de consultation, appelez nos avocats spécialisés en immigration au +41 21 588 07 70 ou remplissez le formulaire ci-dessous.

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