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Comment s'installer en Suisse : votre guide des visas et de l'immigration suisses

Comment s'installer en Suisse : votre guide des visas et de l'immigration suisses

La Suisse est régulièrement reconnue comme l'un des pays les plus agréables au monde où vivre, offrant stabilité politique, gouvernance efficace, systèmes de santé et d'éducation de premier ordre et infrastructures de premier ordre. Pourtant, la question de savoir comment s'installer en Suisse n'a pas de réponse unique. L'immigration suisse est régie par le niveau fédéral, mais appliquée par les autorités cantonales. Le visa ou le permis de séjour suisse approprié dépend donc de votre situation personnelle et de l'objectif de votre installation en Suisse.


Ce guide présente les principales voies d'accès à la résidence en Suisse : courts séjours avec un visa Schengen suisse, résidence sur la base des dépenses via l'imposition forfaitaire, voie d'accès à l'entrepreneur/fondateur pour les chefs d'entreprise actifs, permis de travail suisse pour les professionnels salariés, résidence de retraite pour les personnes de plus de 55 ans financièrement indépendantes et regroupement familial pour les conjoints, partenaires et enfants. Pour chaque option, nous expliquons les conditions d'éligibilité, les justificatifs, les délais et l'influence du pouvoir discrétionnaire cantonal sur les résultats, afin que vous puissiez passer de la première demande à la résidence permanente suisse en toute clarté et confiance.


Que vous soyez un cadre supérieur, un fondateur, un retraité ou une famille planifiant le prochain chapitre, voici votre feuille de route complète pour l'immigration en Suisse - une vision claire des exigences, des compromis et des prochaines étapes sur la façon de vivre en Suisse légalement, en toute sécurité et à long terme.

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Courts séjours : le visa Schengen suisse


Pour les personnes souhaitant explorer la Suisse avant de s'y installer durablement, le visa Schengen suisse offre une option de court séjour. Ce visa de type C permet aux ressortissants de pays hors UE/AELE soumis à l'obligation de visa de séjourner en Suisse – et dans d'autres États Schengen – jusqu'à 90 jours sur une période de 180 jours.


Le visa Schengen est destiné au tourisme, aux voyages d'affaires, aux visites familiales, aux événements culturels ou sportifs, aux études de courte durée ou aux traitements médicaux. Il ne permet pas de résider ou d'exercer un emploi en Suisse. L'exercice d'une activité lucrative est interdit, sauf exceptions très limitées (jusqu'à huit jours par an en dehors des secteurs réglementés). Les demandeurs doivent justifier d'une assurance voyage, de ressources financières, d'un logement confirmé et de l'intention de quitter l'espace Schengen avant l'expiration de leur visa.


Pour les ressortissants de pays exemptés de visa, aucun visa Schengen n'est requis pour les courts séjours, mais les conditions d'entrée restent applicables, notamment la présentation d'une preuve de ressources, du motif du voyage et d'une assurance voyage. À partir de fin 2025, les voyageurs exemptés de visa devront également obtenir une autorisation de voyage ETIAS avant leur départ.


Bien que le visa Schengen soit temporaire, il constitue souvent la première étape pour les personnes qui recherchent comment vivre en Suisse avant de poursuivre une voie de résidence à plus long terme.


Résidence suisse par investissement : imposition forfaitaire (le visa doré suisse)


Pour les ressortissants fortunés de pays hors UE/AELE, l'un des moyens les plus répandus d'obtenir un permis de séjour en Suisse est le régime d'imposition forfaitaire , souvent appelé « Visa Doré » suisse. Dans ce système, la résidence est accordée en échange de la conclusion d'un accord fiscal négocié avec un canton, par lequel l'individu paie un impôt forfaitaire annuel calculé sur ses frais de subsistance plutôt que sur son revenu ou sa fortune mondiale.


L'impôt annuel minimum est généralement compris entre 250 000 et 500 000 CHF, voire plus, selon le canton et le mode de vie. Vaud, Genève, le Tessin, Zoug et le Valais sont des cantons privilégiés pour l'imposition forfaitaire. Les demandeurs doivent séjourner au moins 183 jours par an en Suisse, y établir leur résidence principale et s'abstenir d'exercer une activité lucrative (la gestion de son propre patrimoine est autorisée).


Les candidats retenus, ainsi que les membres de leur famille immédiate, se voient accorder un permis de séjour B. Avec le temps et l'intégration, ils peuvent prétendre à la résidence permanente suisse (permis C) et, à terme, à la nationalité. Pour les personnes fortunées qui envisagent de résider en Suisse par investissement, le régime d'imposition forfaitaire offre prévisibilité, discrétion et un cadre de vie attrayant en Europe.



Résidence suisse pour entrepreneurs et créateurs d'entreprise


La Suisse ne propose pas de visa d'entrepreneur autonome, mais les ressortissants de pays non membres de l'UE/AELE peuvent obtenir la résidence en créant ou en acquérant une entreprise suisse dont l'impact économique est manifeste. Cette voie – souvent appelée permis suisse de création d'entreprise ou d'entrepreneur – nécessite un permis de travail et de séjour contingenté, parrainé par l'entreprise du demandeur.


Pour être admissibles, les candidats doivent présenter un plan d'affaires viable démontrant la création d'emplois pour les résidents suisses, le potentiel d'innovation, la viabilité financière et les retombées économiques régionales plus larges. Les autorités évaluent si l'entreprise est « dans l'intérêt de l'économie dans son ensemble ». Il n'y a pas d'investissement minimum fixe, mais le financement doit être proportionnel à la taille de l'entreprise ; les start-ups, acquisitions ou filiales bien capitalisées sont souvent les plus appréciées.


Les entrepreneurs doivent jouer un rôle managérial actif dans l'entreprise ; un investissement passif ou une participation au capital ne suffisent pas. Les activités éligibles vont du lancement de start-ups innovantes dans des secteurs comme les technologies et les sciences de la vie à l'acquisition de PME suisses établies, en passant par l'activité de consultant indépendant auprès de clients suisses reconnus.


Les candidats obtiennent généralement un permis L ou B, valable initialement un an et renouvelable chaque année. Après cinq ou dix ans, selon la nationalité et le niveau d'intégration, les entrepreneurs peuvent obtenir un permis C. Cette voie est donc intéressante pour les entrepreneurs souhaitant résider en Suisse tout en construisant leur avenir commercial.



Permis de séjour pour retraités suisses


La Suisse propose aux retraités de plus de 55 ans financièrement indépendants et sans activité lucrative un permis de séjour pour retraités (permis B) . Ce permis permet aux ressortissants de pays non membres de l'UE/AELE de s'installer en Suisse s'ils peuvent justifier d'une autonomie financière, d'une assurance maladie et de liens personnels ou socioculturels particuliers avec la Suisse, par exemple des séjours réguliers, un engagement communautaire ou des liens culturels.


Les demandeurs doivent établir leur résidence principale en Suisse (y passer au moins 183 jours par an) et signer une déclaration selon laquelle ils n'exerceront aucune activité lucrative en Suisse ou à l'étranger (à l'exception de la gestion de leur propre patrimoine). Leurs ressources financières doivent largement dépasser les seuils d'admissibilité aux prestations complémentaires, de nombreux cantons exigeant des niveaux de revenus ou de patrimoine nettement supérieurs.


Le permis est délivré initialement pour une durée d'un an et renouvelable chaque année. Les retraités peuvent venir accompagnés de leur conjoint et de leurs enfants à charge, sous réserve de conditions financières et de logement. Après cinq à dix ans, selon leur nationalité et leur niveau d'intégration, les retraités peuvent demander la résidence permanente en Suisse. Pour ceux qui envisagent de vivre en Suisse après leur retraite, cette voie offre une voie légale, sûre et structurée.



Permis de travail suisse pour travailleurs salariés


Pour les professionnels hautement qualifiés disposant d'une offre d'emploi confirmée, le permis de travail suisse offre une voie d'accès au séjour sur la base d'un emploi. Ce permis est accessible aux ressortissants de pays hors UE/AELE travaillant dans des secteurs en pénurie tels que la technologie, la finance, l'ingénierie, l'éducation et la santé.


Les candidats doivent être titulaires d'une offre d'emploi à long terme d'un employeur suisse disposé à parrainer leur candidature. L'employeur doit prouver qu'aucun candidat suisse ou UE/AELE qualifié n'était disponible (test du marché du travail). Le poste doit être proposé aux conditions du marché suisse, avec un salaire et des avantages sociaux compétitifs. Les candidats doivent être titulaires d'un diplôme universitaire ou d'une qualification professionnelle équivalente, ainsi que d'une expérience significative dans le domaine.


Les demandes sont soumises à l'approbation des autorités cantonales et fédérales et sont soumises à des quotas annuels. Les candidats retenus reçoivent généralement un permis de séjour B, valable un an et renouvelable. Après dix ans de résidence (ou cinq ans pour certaines nationalités), les titulaires peuvent demander un permis C, à condition de remplir les conditions d'intégration et de maîtrise de la langue.


Le regroupement familial est possible pour les conjoints et les enfants à charge, sous réserve de ressources financières et de logement suffisants. Pour les travailleurs qualifiés souhaitant immigrer en Suisse, le permis de travail suisse constitue la principale voie d'accès au séjour par le biais d'un emploi.



Regroupement familial en Suisse


Le droit suisse de l'immigration protège l'unité familiale, mais les règles diffèrent selon le statut du parrain : citoyen suisse , citoyen de l'UE/AELE en Suisse (ALCP) et ressortissant de pays tiers (RIF). Pour toutes les catégories, les autorités examinent l'authenticité de la relation, le logement adapté, les moyens financiers, les attentes en matière d'intégration et, le cas échéant, les compétences linguistiques et les délais. Les procédures et les normes de preuve variant selon les cantons, une préparation minutieuse est essentielle.


A. Membres de la famille de citoyens suisses


Conjoints et partenaires enregistrés : Les conjoints et partenaires enregistrés de ressortissants suisses bénéficient d'une procédure simplifiée d'obtention du permis de séjour. La relation doit être juridiquement valable et authentique ; le couple doit avoir l'intention de vivre ensemble et le garant suisse doit justifier d'un logement convenable et de sa capacité à subvenir aux besoins du ménage sans aide sociale. Bien qu'il n'existe pas de seuil de revenu fixe, les cantons évaluent les revenus en fonction des coûts locaux. Certains cantons exigent du conjoint entrant un niveau oral de base (A1) dans la langue locale, soit à l'entrée, soit dans un délai déterminé. Après approbation, le conjoint étranger se voit généralement accorder un permis B renouvelable avec droit de séjour et de travail. Après cinq ans de résidence continue et bien intégrée, sans recours à l'aide sociale et avec un niveau de langue suffisant, le conjoint peut demander un permis C. Les demandes sont déposées auprès de la Mission suisse à l'étranger ou de l'Office cantonal des migrations ; le traitement des dossiers dure généralement de deux à quatre mois.


Partenaires non mariés : Les partenaires non mariés ou de fait ne bénéficient pas d'un droit automatique au regroupement familial. Une admission discrétionnaire peut être possible pour des raisons humanitaires ou personnelles impérieuses lorsque le partenariat est stable et assimilé à un mariage – souvent attesté par des années de cohabitation, des finances communes et des obligations partagées – et lorsque la séparation entraînerait de graves difficultés. Les preuves doivent être complètes (baux communs, comptes bancaires, correspondance, antécédents de voyage ; rapports médicaux/psychologiques en cas de dépendance). Les permis sont limités dans le temps et ne sont renouvelés qu'en cas de cohabitation et d'intégration continues. Compte tenu de la complexité juridique et probatoire, la représentation par un expert est fortement recommandée.



Fiancé(e)s de citoyen(ne)s suisses : Un visa national aux fins de mariage (valable jusqu’à 90 jours) permet d’entrer en Suisse pour accomplir les formalités civiles une fois que l’état civil a confirmé sa capacité à se marier. Après le mariage, le/la conjoint(e) étranger(ère) obtient un permis B. Le timing est crucial : ne pas se marier dans le délai imparti ou dépasser la durée de séjour autorisée expose le demandeur à l’expulsion et à l’interdiction de retour.


Enfants mineurs de citoyens suisses : Les enfants célibataires de moins de 18 ans peuvent rejoindre un parent suisse, à condition que le logement et les moyens financiers soient suffisants. À leur arrivée, les enfants doivent être inscrits dans les écoles locales ; les cantons proposent un soutien à l'intégration (passerelles linguistiques, cours d'accueil). La preuve d'un lien parental continu peut être exigée en cas de séparation. Des délais s'appliquent : généralement dans les cinq ans suivant la prise de nationalité suisse du regroupant ou dans les douze mois suivant le douzième anniversaire de l'enfant. Les dépôts tardifs ne sont acceptés que s'ils sont justifiés ou pour éviter des difficultés disproportionnées, contrairement à l'article 8 de la CEDH.


Parents adultes à charge de citoyens suisses : l'admission est exceptionnelle et strictement conditionnée à des conditions de détresse. Le garant doit prouver la dépendance importante du proche (âge, maladie, handicap) et l'absence de soins adéquats dans le pays d'origine, en s'appuyant sur des rapports médicaux, des attestations des services sociaux et une preuve de son rôle d'aidant permanent. Les résultats, lorsqu'ils sont positifs, sont souvent limités ou de nature humanitaire et conditionnés à la persistance des besoins.


B. Membres de la famille de citoyens de l'UE/AELE résidant en Suisse (ALMP)


Conjoints et partenaires enregistrés : Les citoyens de l’UE/AELE résidant légalement en Suisse avec un permis B ou C ont le droit, en vertu du traité, d’être rejoints par leur conjoint ou partenaire enregistré, sous réserve de la preuve d’une relation valide, d’une intention de cohabitation et d’un logement adéquat. L’autonomie financière est requise, mais appliquée de manière moins stricte que pour les parrains de pays tiers. La langue n’est généralement pas une condition préalable à l’admission, bien qu’elle puisse être posée au stade du permis C. Le membre de la famille reçoit généralement un permis B aligné sur le statut du parrain, avec droits de séjour et de travail, et peut demander un permis C après cinq ans, sous réserve d’intégration.


Concubins de citoyens de l'UE : Les partenaires non mariés ne bénéficient pas d'un droit automatique, mais peuvent être admis de manière discrétionnaire lorsqu'une relation stable, de type matrimonial, ou une dépendance significative est prouvée. Les preuves doivent être complètes et convaincantes (historique de cohabitation, finances communes, antécédents de voyage ; évaluations médicales/psychologiques de la dépendance). Les permis sont généralement limités dans le temps et renouvelés en fonction de la cohabitation et de l'intégration continues. Des dossiers bien structurés et étayés par des preuves sont essentiels.


Fiancé(e)s de citoyens de l'UE : Un visa à durée limitée pour mariage permet d'entrer sur le territoire pendant 90 jours maximum afin d'accomplir les formalités du mariage civil. Après le mariage, le/la conjoint(e) demande, dans le cadre de l'ALMP, un permis de séjour avec droit de travail. Le non-respect des délais peut entraîner l'expulsion et des restrictions d'entrée.


Enfants mineurs de citoyens de l'UE : Les enfants biologiques, adoptés et par alliance de moins de 21 ans ont un droit reconnu de rejoindre le groupe ; les enfants plus âgés peuvent y avoir droit s'ils sont financièrement à charge. L'enfant doit résider avec le parrain de l'UE en Suisse. Une preuve de lien de parenté, de logement et de ressources est requise ; le consentement de l'autre parent peut être requis. Les cantons doivent garantir la scolarisation et proposer un soutien à l'intégration. Respecter les délais prévus par l'ALMP le cas échéant ; les retardataires doivent justifier le retard ou démontrer une interférence disproportionnée avec la vie familiale.


Parents adultes à charge de citoyens de l'UE : Les parents âgés ou les enfants majeurs peuvent être admis s'ils démontrent une dépendance antérieure réelle (financière, physique ou affective), appuyée par des documents médicaux et sociaux et une preuve du rôle d'aidant du parrain de l'UE. Les décisions sont discrétionnaires ; les permis, s'ils sont accordés, sont souvent limités ou humanitaires.



C. Membres de la famille de ressortissants de pays non membres de l'UE/AELE résidant en Suisse (FNIA)


Conjoints et partenaires enregistrés : Les titulaires d'un permis L, B ou C peuvent se réunir avec leur conjoint légalement marié ou partenaire enregistré si la relation est authentique et que le couple cohabite. Le parrain doit justifier d'un logement convenable et de ressources suffisantes (fiches de paie, contrats, dossiers fiscaux). Depuis la réforme de 2019, les cantons peuvent exiger un niveau A1 de langue orale à l'entrée ou un accord d'intégration pour atteindre le niveau A1 peu après l'arrivée (certificats FIDE ou reconnus). Après approbation, le conjoint reçoit généralement un permis B (ou L), généralement assorti d'une autorisation de travail. Après cinq ans de résidence continue et intégrée – sous réserve de connaissances linguistiques, de bonne conduite et de l'absence d'aide sociale – le conjoint peut demander un permis C. Le traitement prend généralement de deux à six mois.


Partenaires non mariés : Il n’existe pas de droit standard pour les partenaires de fait de ressortissants de pays tiers. Une admission discrétionnaire peut être accordée pour des raisons humanitaires ou personnelles, lorsqu’il existe une relation stable, de type matrimonial, ou une dépendance impérieuse, attestée par des antécédents de cohabitation, une interdépendance financière et, le cas échéant, des évaluations médicales ou psychologiques. Les aides sont rares, limitées dans le temps et étroitement surveillées.


Fiancé(e)s de ressortissants de pays tiers : Les fiancé(e)s ne bénéficient pas du droit au regroupement familial, mais peuvent obtenir un visa national de préparation au mariage (généralement de 90 jours) pour se marier en Suisse, une fois leur capacité civile confirmée par l'état civil. Après le mariage, le conjoint demande un permis de séjour. Le strict respect des délais et des documents est essentiel.


Enfants mineurs : Les enfants célibataires de moins de 18 ans peuvent rejoindre un parent titulaire d'un permis B ou C (et, dans certaines circonstances, d'un permis L d'une durée suffisante). Le garant doit justifier d'un logement et de ressources et, le cas échéant, de la garde ou du consentement. Les enfants doivent être scolarisés à leur arrivée ; les cantons fournissent un soutien linguistique et un accompagnement à l'intégration. Des délais s'appliquent : dans les cinq ans suivant l'obtention du permis de séjour par le garant, ou dans les douze mois suivant le 12e anniversaire de l'enfant pour les mineurs plus âgés. Les dépôts tardifs doivent être justifiés ou accompagnés d'arguments de rigueur.


Parents adultes à charge : L'admission n'est possible que dans les cas de difficultés graves, lorsque le parent est réellement dépendant et que des soins adéquats ne sont pas disponibles à l'étranger. Des justificatifs médicaux solides, des attestations de services sociaux et une preuve du rôle d'aidant du parrain sont obligatoires. Les résultats positifs conduisent souvent à un statut limité ou humanitaire assorti de conditions.



Notes pratiques, intégration et prochaines étapes


Pour toutes les catégories de regroupement familial, les autorités suisses exigent des documents crédibles et cohérents : relations authentiques, projets de cohabitation, logement convenable, ressources financières suffisantes, assurance maladie et respect des exigences linguistiques et d'intégration, le cas échéant. Les enfants doivent être scolarisés rapidement ; les adultes qui s'installent durablement doivent prévoir des compétences linguistiques conformes aux pratiques cantonales et aux exigences éventuelles du permis C.


De la résidence temporaire à l'établissement permanent


L'obtention d'un premier permis de séjour en Suisse – que ce soit dans le cadre d'un emploi, d'une activité entrepreneuriale, d'un départ à la retraite, d'un regroupement familial ou d'une imposition forfaitaire – n'est souvent qu'une première étape. Le permis de séjour permanent suisse (permis C) garantit une stabilité à long terme .


Le permis C est généralement délivré après dix ans de résidence légale continue (ou cinq ans pour certaines nationalités ayant conclu des accords bilatéraux, comme les États-Unis et le Canada), à condition que le demandeur soit bien intégré à la vie suisse et puisse démontrer sa maîtrise d'une langue nationale. Un permis C accéléré peut également être accordé à certaines personnes bien intégrées. Les titulaires d'un permis C bénéficient de droits renforcés sur le marché du travail, de restrictions de séjour réduites et d'un sentiment de permanence accru. Pour beaucoup, le permis C est également la porte d'entrée vers la nationalité suisse par naturalisation.


Conclusion : Choisir la bonne voie pour vivre en Suisse


La question de savoir comment s'installer en Suisse peut être abordée de différentes manières, selon la situation personnelle. Les professionnels peuvent obtenir un permis de travail suisse, les entrepreneurs peuvent obtenir un permis de séjour en créant ou en acquérant une entreprise, les personnes fortunées peuvent entrer grâce au Golden Visa suisse (imposition forfaitaire) et les retraités peuvent demander un permis de séjour pour retraités. D'autres rejoignent leur famille grâce au regroupement familial.


Chaque parcours comporte des exigences spécifiques, allant de la preuve d'un avantage économique et de la suffisance financière à la démonstration d'une bonne intégration et de compétences linguistiques. L'immigration suisse étant fédérale et cantonale, les règles et pratiques varient considérablement d'un canton à l'autre. Une planification minutieuse et des conseils professionnels sont essentiels pour choisir le parcours le plus adapté et préparer un dossier de candidature convaincant.


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